dimanche 29 août 2010

La police marocaine attaque des espagnols au Sahara Occidental

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Maroc: quatorze militants espagnols arrêtés, bientôt renvoyés aux Canaries (AFP) 29 août 2010.
RABAT — Quatorze espagnols ont été arrêtés samedi soir à Lâayoune, chef-lieu du Sahara occidental, au cours d'une manifestation en faveur de l'indépendance du territoire, et doivent être renvoyés dimanche soir aux Canaries, a-t-on appris auprès d'une source locale.

"La manifestation à laquelle ont participé ces militants espagnols a commencé samedi à 18h (17h GMT) à Lâayoune, une heure avant la rupture du jeûne. Ils ont été ensuite interpellés par la police", a indiqué à l'AFP un témoin sous couvert de l'anonymat.
Dimanche en fin d'après midi les autorités marocaines n'avaient pas réagi.
Selon le ministère des Affaires étrangères espagnol, contacté par l'AFP, les 14 personnes ont été regroupés sur "recommandation des autorités locales" à la Casa Espana (hôtel espagnol) à Lâayoune en attendant d'embarquer dimanche soir à 21HGMT pour les Canaries.
Deux d'entre elles "ont nécessité des soins (pour) blessures", a indiqué le ministère, qui n'a pas précisé l'origine des blessures.
Selon l'association espagnole "SaharAcciones", organisatrice de la manifestation, les interpellations ont eu lieu au moment où ses militants cherchaient à déployer des pancartes "en faveur du peuple sahraoui et du respect des droits de l'homme" à Lâayoune.
Selon cette association basée aux Canaries, "un groupe de policiers en civil les a chargés sauvagement, arrêtés et conduits au commissariat", deux militants ont été blessés à la tête et au corps par des "coups de pieds et poings".
Dans un communiqué publié dimanche, l'Association du Sahara marocain (ASM, pro-gouvernementale) estime qu'au "moment où on s'attend à la reprise des négociations" entre le Maroc et le Polisario, sous les auspices de l'ONU (...) "les séparatistes sous tutelle de l'Algérie ne ménagent pas leurs efforts pour (les) entraver."
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental est l'objet d'un conflit opposant le Front Polisario, partisan de l'indépendance, au Maroc, qui a annexé ce territoire en 1975 et propose une autonomie élargie.


Nota APSO :
Laayoune ou El Aaiun (nom officiel), est la capitale du Sahara Occidental, pays occupé par le Maroc depuis 1975.
Le Sahara Occidental est en attente de décolonisation. L'autodetermination du peuple sur son avenir et les richesses naturelles de sa terre est un droit reconnu internationalement. Majoritairement le choix des anciennes colonies a été l'independance.

Les dites négociations entre le royaume du Maroc et le Polisario sont entravées par la position marocaine qui ne respecte pas les consignes d'aller discuter la paix "sans condition prélable". Imposer de ne discuter que la solution d'une autonomie de la région ne respecte pas le droit international ni les préalables de la négociation. Cela maintient le statut quo de la situation et permet au Maroc, avec la complicité de l'Europe entre autre, de continuer à piller les ressources naturelles du Sahara Occidental.
Les 200 000 Sahraouis vivant en exil avec leur république, dans les campements de réfugiés situés dans le sud ouest algérien dépendent totalement pour leur survie de l'aide internationale, alimentaire et sanitaire. L'algérie, seul pays voisin n'ayant jamais eu de revendication sur le Sahara Occidental, a accueilli les réfugiés en 1975, et leur prête depuis lors une zone de désert à proximité de la frontiere de leur pays, et de la zone libérée.

vendredi 27 août 2010

Agression policiere marocaine contre Sahraouis et étrangers

Des militants sahraouis des droits de l’homme et des civils espagnols et méxicain ont été blessés dimanche 22 août au soir, après une intervention brutale des forces de police marocaines dans la ville de El-Aaiun, au Sahara Occidental.

Les mesures de sécurité ont été fortement renforcées dans la ville avant l’arrivée de cinq activistes sahraouis des droits humains de retour d’une visite à Alger. Les activistes sont Sultana Khaya, Brahim Sabbar, Neama Asfari et Mhamed Hammad et Hamada Al-Ismaili

Les forces de police marocaines ont attaqués le groupe de militant à leur arrivée devant la maison familiale du militant Hammad Hammad où il était prévu de fêter leur retour.

Dans l’attaque, le journaliste mexicain Antonio Velazquez Diaz présent sur place, a été sérieusement blessé. Les policiers ont d'autre part frappé sans retenu les trois observatrices espagnoles Emma Pomar Lax, Pilar Almundera Fortuno Aguiran et Isabel Terraza Rebollo, ainsi que de nombreux citoyens sahraouis.

Pour sa part, le militant sahraoui des droits humains, Neama Alasfari, membre de la délégation a indiqué que le Wali de la préfecture et le Bacha avaient personnellement supervisé les opérations et donné des ordres pour les interventions violentes.

L’activiste Sultana Khaya qui a été blessée au niveau de l’œil, a déclaré que les forces de police avait l’intention de les enlever, et que cela avait été empêché par le soutien des citoyens sahraouis venus assister à la réception.

Pendant ce temps, des affrontements violents dans l’avenue du Smara opposaient des agents de la police marocaine en uniforme et en civil et des dizaines de citoyens sahraouis manifestant en signe de protestation contre l’interdiction de s’approcher de la résidence de l’activiste de Hammad Hammad.

APSO/ASVDH El-Aaiun 23 août / 27 aout 2010
Sahara occidental

ADDITIF.
Dans la nuit de cette attaque, les observateurs étrangers, bloqués dans la maison de l’activiste Hammad Hammad du fait de l’encerclement de la police, ne sont pas senti soutenus de façon satisfaisante par le représentant à Agadir de l’ambassade d’Espagne au Maroc.
Ils ont donc enregistré un appel inquiet aux médias, informant de la situation.
http://www.youtube.com/watch?v=sgR7UFR3cV8


voir aussi : http://poemariosaharalibre.blogspot.com/2010/08/la-policia-incrementa-la-presion-sobre.html

lundi 16 août 2010

Pourquoi l'ONU ne résoudra pas le Sahara occidental (jusqu'à ce que cela devienne une crise)

Par Anna Theofilopoulou, Jacob Mundy. jeudi 12 août 2010.

Dans ce qui est probablement une première pour les médias grand public américains, le chroniqueur du New York Times Nicholas Kristof a récemment noté quelques-uns des parallèles entre l'occupation des terres palestiniennes par Israël et la tentative d'annexion du Sahara occidental par le Maroc :
« Il est juste de reconnaître qu'il y a deux poids deux mesures dans le Moyen-Orient, avec une attention particulière aux violations israéliennes. Pourtant, le plus grand vol de terres arabes au Moyen-Orient n'a rien à voir avec les Palestiniens : c’est le vol par le Maroc du Sahara occidental et ses riches ressources, au peuple qui vit là-bas. »

Et comme on pouvait s'y attendre, l'ambassadeur du Maroc aux États-Unis, Aziz Mekouar, a publié une prompte réponse niant que le Sahara occidental ait été volé.
Mais la logique de l'ambassadeur est floue. « Loin d'avoir volé le Sahara Occidental », fait valoir Mekouar, « le Maroc a proposé à la région une autonomie sous souveraineté marocainne ». Ce qui revient à dire que voler n'est pas voler si vous êtes disposé à revendre l'objet volé aux victimes pour un bon prix.

Il y a onze ans, l’actuel roi du Maroc, Mohammed VI, a hérité d'un des plus vieux trônes du monde et de l'un des plus difficiles conflits d'Afrique, le conflit du Sahara occidental. Pour son père, le roi Hassan II, la prise du Sahara occidental à l'Espagne était devenue une bénédiction et un fléau. Cela a probablement été la plus grande réussite d’Hassan et le Sahara occidental était rapidement devenu le plus grand défi de la consolidation de l'Etat post-colonial marocain. Après plus d'une décennie de règne, Mohammed VI n'a toujours pas trouvé comment faire avec les conquête et héritage de son père dans le Sahara occidental contesté.

L'histoire immédiate de cet héritage remonte à octobre 1975, lorsque l'Espagne, qui gouvernait le territoire depuis 1885 a conclu un marché avec le Maroc, plutôt que d’être confronté à une sale guerre coloniale avec son voisin du sud, déterminé à saisir le territoire. Avec un fort soutien de la France et l'administration Reagan, le Maroc a réussi à occuper environ les deux tiers du Sahara Occidental, mais n'a pas été en mesure d'écraser le Polisario, étant donné le dernier refuge du mouvement d'indépendance en sécurité en Algérie. En 1988, le Conseil de sécurité, poursuivant le travail de l'Organisation de l'Unité Africaine, a obtenu que Hassan II et le Polisario acceptent de tenir un référendum pour l'indépendance du Sahara occidental ou son intégration au Maroc. Une mission a été envoyée en 1991 pour surveiller un cessez-le et organiser le vote, mais il a fallu des années pour résoudre les dissensions sur le corps électoral. En Juillet 1999, l’assentiment apparent du Maroc à un référendum d'autodétermination est mort avec le roi Hassan II.

Les positions actuelles des deux parties, et donc la logique de l'impasse, sont assez simples. Le Maroc voit le Sahara occidental comme partie intégrante de son territoire et exige donc une solution qui respecte sa revendication de souveraineté. Cette position exclut a priori la principale exigence des nationalistes du Sahara Occidental : un référendum sur l'indépendance. La position du Polisario, qui correspond à la légalité internationale, est que le Sahara occidental est un territoire Non Autonome sous occupation étrangère et en attente d'autodétermination.

Ces positions mutuellement exclusives sont renforcées au niveau régional et international. Bien que plus proche allié du Maroc, la France, et des partisans comme les États-Unis et l'Espagne, ne reconnaissent pas officiellement la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, ils estiment néanmoins que le retrait forcé du Maroc des territoires déstabiliserait un pays clé du Moyen-Orient et ami africain.
Le nationalisme Sahraoui est fortement soutenu par l’Etat le plus puissant d'Afrique du Nord, l'Algérie. La république en exil du Polisario est reconnue par l'Union Africaine comme le gouvernement légitime du Sahara occidental. Le Polisario reçoit le soutien important des principaux pays du G77 et de militants de la société civile internationale.

Depuis 2000, l'Organisation des Nations Unies a tenté de trouver une solution un équilibre entre deux mots principaux du conflit : la souveraineté et l'autodétermination. Le problème principal du Conseil de sécurité a été l'absence de volonté plutôt qu’une pénurie de solutions inventives. Pendant sept ans, le conflit a testé l'imagination et la patience de James Baker, qui a servi d’envoyé personnel du Secrétaire général l'ONU pour le Sahara Occidental entre 1997 et 2004. Baker a perdu la confiance du Maroc en Janvier 2003 quand il a proposé une solution qui permettait un référendum avec le choix de l'intégration, l'autonomie ou l'indépendance. L'envoyé personnel suivant, le diplomate néerlandais Peter Van Walsum, ne dura que trois ans avant d'être congédié sans ménagement par le secrétaire général. Il avait perdu la confiance du Polisario en suggérant que l'option indépendance, certes soutenue par le droit international, devrait être retirée de la table, parce que le Conseil de sécurité ne forcerait pas le Maroc à la permettre ou l'accepter. L'actuel envoyé de l'ONU au Sahara Occidental, l’ancien diplomate américain Chris Ross, nommé en Janvier 2009 par M. Ban Ki-moon, tente d'éviter un semblable sort en naviguant dans l'interstice inexistant entre le Maroc et le Polisario. Après avoir tenu plusieurs réunions pour discuter de nouvelles propositions émises par les parties en 2007 il n'y a pas eu de progrès et la prochaine manœuvre de Ross n'est pas encore claire.

Le mandat actuel du Conseil de sécurité est de trouver une solution politique mutuellement acceptable qui permettra l'autodétermination. Ce mandat a fait se gratter la tête de nombreux observateurs. Comment les parties peuvent-elles arriver à un compromis sur la question clé de l'autodétermination quand la pratique de la décolonisation de l'ONU a toujours offert un plébiscite à l'indépendance? Le Maroc rejette l'option de l'indépendance et veut que sa proposition d'autonomie soit acceptée comme base pour les négociations (ce qui exclut l'indépendance). Le Polisario s'est déclaré disposé à parler de partage du pouvoir, mais seulement dans le cadre de garanties post-référendum (où l'indépendance est toujours une option). Contrairement à la revendication générique de l'autodétermination souvent exprimée dans les conflits séparatistes, ethniques ou nationalistes, l'autodétermination a un sens très clair et précis dans le cas du Sahara occidental, vu son statut juridique international - reconnu par les Nations Unies - de dernier Territoire Non Autonome d’Afrique. Dans une certaine mesure, l'Organisation des Nations Unies a les mains liées au Sahara occidental, et donc soit le Maroc accepte l'option de l'indépendance, soit le Polisario renonce à l’une de ses meilleures cartes.

Les parties ne sont toutefois pas le seul problème. Le Conseil de sécurité est aussi coupable de l'impasse actuelle que les parties. Les administrations de Clinton et George W. Bush ont toutes deux offert un soutien rhétorique et matériel inconditionnel au processus de paix de l'ONU - jusqu'à ce que les envoyés personnels aient réellement besoin que le Conseil fasse jouer ses muscles. Baker et Van Walsum ont été autant desavoués par le refus des parties de redéfinir la souveraineté et l'autodétermination que par le refus du Conseil de sécurité de faire pression aux moments cruciaux. En 2004, le Conseil de sécurité a refusé d'envoyer un signal fort au Maroc appuyant qu'une certaine forme de référendum d'autodétermination serait nécessaires à la paix, et a au contraire soutenu une vague solution politique mutuellement acceptable. En 2008, le Conseil de sécurité a refusé de soutenir Van Walsum quand il est arrivé à la conclusion que l'option de l'indépendance devait être suspendue. Le Conseil invite les envoyés personnels à faire des miracles, mais refuse de reconnaître qu'il détient la baguette magique de la louange et de la censure.

Le Secrétariat de Ban Ki-moon ne semble pas reconnaître, ou est incapable d'admettre, les choix difficiles auxquels s’expose l'entreprise de l'ONU au Sahara occidental. Dès Décembre 1995, Boutros Ghali avait reconnu devant le Conseil que les différences entre les deux parties étaient irréconciliables et surpris tout le monde en admettant qu'il n'avait jamais cru que le référendum arriverait. Il avait compris qu’il y avait en réalité trois options sur la table: imposer une solution aux parties, renoncer ou maintenir la pression des négociations. Invariablement, le Conseil de sécurité a choisi le numéro trois. Pour l'administration Obama, ces choix restent fondamentalement les mêmes et aussi déprimants dans leurs perspectives.

Aucun membre du Conseil n’est disposé à forcer le Maroc à l’autodétermination. La France pourrait opposer son veto une telle tentative, les États-Unis et le Royaume-Uni s'y opposer de façon plus subtile, et la Russie et la Chine résister pour leurs propres raisons internes. Un référendum sans accord sur le statut final de la négociation peut aussi devenir une catastrophe humanitaire, si certains refusent de reconnaître le résultat. L’Organisation des Nations Unies a appris cette leçon à la dure au Timor oriental où les forces Indonésiennes ont violemment refusé de reconnaître l'indépendance de ce dernier, incitant un Conseil de Sécurité fatigué d’intervenir à envoyer des Casques bleus. Si de semblables événements devaient accompagner la tentative d'indépendance du sud Soudan en 2011, les perspectives d’un référendum au Sahara occidental deviendrait d'autant plus faible. De plus, reste la question de savoir si 300.000 Sahraouis, dont près de la moitié a vécu comme réfugiés en Algérie depuis 1976, fortement tributaire des aides internationales, peut construire un état stable dans un territoire de la taille de la Grande-Bretagne. Le Polisario et ses partisans doit encore convaincre le P5 que l'indépendance apportera la paix plutôt que l'instabilité.

La reconnaissance unilatérale par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, qui semblait une possibilité dans les dernières années de l'administration George W. Bush, se révélerait tout aussi infructueuse. Ce serait contre le droit international et ne changerait pas l'attitude de l'Algérie, de l’Union Africaine, ou des réseaux de solidarité internationale de soutien à l'autodétermination. Plus important encore, cela n'affecterait pas le mouvement nationaliste sahraoui, qui est devenu tout à fait à l'abri de l’hypocrisie du soutien de Washington à l'autodétermination, en s'appuyant sur le cas de sécession (Sud-Soudan et au Kosovo), en l’opposant au cas de la décolonisation (le Sahara Occidental et de l'Est Timor). En effet, reconnaître officiellement la revendication du Maroc pourrait seulement convaincre de nombreux Sahraouis que la seule voie pour garantir leurs droits nationaux est celle de la violence. Le Maroc et ses bailleurs de fonds ont encore à faire une argumentation cohérente quant à la façon dont une proposition d'autonomie appliquée unilatéralement peut apporter une paix durable.

La seule personne à avoir apparemment pris l'option deux au sérieux a été John
Bolton, au cours de son bref passage en tant que représentant des États-Unis à l'Organisation des Nations Unies. Le retrait du Conseil de Sécurité pourrait prendre deux formes : une suspension des efforts diplomatiques ou un retrait complet de la mission des Nations Unies pour le référendum et ses forces de maintien de la paix. Combinée à une pression dans les coulisses sur les deux parties pour un compromis, l’option la plus douce pourrait leur signaler qu'il est temps de cesser faire semblant devant la communauté internationale et temps de commencer à parler l’un avec l'autre. Un retrait complet de la mission de l'ONU semble peu probable, car il serait hautement controversé, il pourrait signifier l'indifférence internationale à la reprise des combats armés entre le Maroc et le Polisario.

Ainsi, l'option trois gagne par défaut. Jusqu'à ce que le Sahara occidental devienne une crise, que ce soit par hasard ou par choix, la médiation sans fin semble sans danger car elle ne modifie fondamentalement pas l'équation. C'est là le vrai problème au Sahara Occidental. L'ONU continue à faire la même chose en espérant des résultats différents.

Anna Theofilopoulou est une ancienne fonctionnaire des Nations Unies qui a couvert le conflit du Sahara occidental de 1994 à 2006. Elle a été membre de l'équipe de négociation de James Baker. Jacob Mundy est en thèse à l'Université de l'Institut Exeter des études arabes et islamiques. Il est co-auteur du Sahara occidental : guerre, nationalisme et conflit indécis.

Traduction APSO, 16 août 2010, publication autorisée par l'auteur.

Original en anglais : http://mideast.foreignpolicy.com/posts/2010/08/12/why_the_un_won_t_solve_western_sahara_until_it_becomes_a_crisis

Lire aussi la réaction de Western Sahara Resource Watch ici.

samedi 14 août 2010

La pêche au Sahara et Afrikadibon

Les amis du peuple du Sahara Occidental se sont installés pour deux jours au festival Afrikabidon, les 7 et 8 août 2010, à deux pas du site archéologique de l’aven grotte Marzal.
Le 27 juillet déjà, APSO avait présenté une série de courts-métrages sur les sahraouis vivant en exil et sous l’occupation Marocaine.

Dans le sous-bois ardéchois, autour de la cérémonie du thé sahraoui, il a été beaucoup question de l’accueil des enfants réfugiés dans les familles françaises, mais surtout de l’accord de pêche UE–Maroc.
Les explications géographique et historique de la situation du Sahara Occidental étaient indispensables tant la décolonisation toujours en attente du Sahara Occidental est une affaire oubliée des Français.

La centaine de festivalier a avoir partagé parfois de longs moments avec les membres de l’association a déploré n’avoir pas d’information sur la situation de violation quotidienne des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Chacun a interrogé l’absence d’intérêt des médias pour l’accord de pêche illégale pour l’ONU et le Parlement Européen par lequel le Maroc autorise les navires européens à pêcher dans les eaux du Sahara Occidental, alors que les sahraouis expriment clairement leur opposition et qu’ils n’en bénéficient absolument pas.

APSO, 14 août 2010
Infos droits de l'homme : http://asvdh.net
Infos pillage des ressources naturelles :
http://www.wsrw.org,  http://www.fishelsewhere.eu


Photos APSO